Cette bibliographie présente certaines références incontournables de la sociologie des arts ainsi que des travaux traitant spécifiquement des arts visuels.

Aujourd’hui, artistes, opérateurs culturels, collectivités et autres passeurs doivent faire face à une évolution profonde des paradigmes qui légitimaient leur rôle et leurs manières de faire.

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Alors qu’ils se cherchent encore en matière culturelle, les nouveaux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) pourraient construire une nouvelle éthique de la coopération, dont les «projets culturels de territoire» seraient un maillon essentiel.

L’art est-il un travail ? Le sociologue peut d’abord, et fort classiquement, répondre que l’art est à étudier comme une activité parmi d’autres.

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Une deuxième réponse fait référence à l’extrême différenciation des activités artistiques. Originalité, innovation, nouveauté sont des valeurs cardinales de l’art aujourd’hui (...).

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Une troisième réponse consiste à démontrer l’intérêt qu’il y a à explorer le noyau d’invention de l’activité créatrice comme un travail. 

L’intervention sociologique est une méthode, étroitement liée au parcours et au rayonnement d’un sociologue, Alain Touraine.

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L’intervention sociologique s’appuie sur la capacité réflexive des acteurs. Par le biais de la méthode, les acteurs sont invités à entreprendre un travail de réflexion, voire d’introspection, qui place en son centre l’analyse de la manière dont ils lisent et interprètent le monde social et qui interroge leur capacité à agir et à intervenir sur ce monde. L’objectif de la méthode est bien de révéler les rapports sociaux, de les analyser, afin de démêler les différentes dimensions structurant l’action des acteurs.

Cet article vise à contribuer conceptuellement à la compréhension des rapports aux lieux et aux territoires des individus et des collectifs à travers une proposition théorique articulée autour d’un triptyque métaphorique ancrage (le bateau et son ancre), encastrement (l’imbrication de deux ensembles), empreinte (les influences et les traces laissées).

Le document présente l'introduction et la conclusion d'un ouvrage qui met en lumière la grande diversité qui caractérise les parcours de vie des artistes plasticiens. Il pointe l'importance de la formation dans une école supérieure d'art, la faiblesse des revenus artistiques, la persistance des inégalités de genre et le renforcement des inégalités de classe dans l’accès à la consécration.  

Cette vaste enquête sociologique menée auprès de 6000 artistes plasticiens liés et assujettis à la Maison des artistes permet de dresser un portrait d'ensemble et de rendre compte des principaux déterminants des trajectoires professionnelles.

L’article propose une lecture historique et géographique du terme "professionnalité". Après une naissance italienne, le mot s'acclimate au contexte français et devient une notion utile pour penser le champ du travail. 

Notion floue, notion ambigüe, la professionnalité peut être requise, revendiquée ou reconnue.

Quels liens avec d'autres termes  tels que "métier", "compétence" ou encore, "qualification" ?

Confronté(e)s à des conditions de travail et d’emploi souvent très difficiles – forte précarité, faibles rémunérations, cumul d’activités, risques sérieux d’échec, souffrances physiques ou tensions subjectives nombreuses –, les artistes, jeunes et moins jeunes, les accepteraient en raison notamment d’une forte implication subjective les incitant à perdurer dans l’activité « envers et contre tout ». (...) Comment alors rendre compte d’un tel investissement subjectif des artistes dans leur art ?

À quelles conditions l’art, la création, le génie sont-ils justiciables de l’analyse sociologique et économique ? La notion d’incertitude, selon Pierre-Michel Menger, est à même de fonder leur statut en raison. 

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L'article s'attache à montrer que la valeur d'incertitude peut constituer un argument pivot de l'intégration des approches sociologique et économique.

L’article donne un aperçu des raisons de l’intérêt de la sociologie pour l'individu. A partir de l'expérience de la modernité, il présente les grands principes d’une sociologie de l’individu, puis précise le processus d'individuation. Dans une dernière partie, l’article explore l’émergence de nouvelles demandes sociales et leurs conséquences pour le travail sociologique prenant pour objet l’individu.